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Cette série questionne les limites définies par la société sur l’identification d’un corps et sa classification. Ici, les différentes images représentent des corps multiples, sans attribution sexuelle ; ils ne sont personne, et sont tout le monde à la fois.
Par cette approche, je cherche à mettre en avant les détails charnels de ces corps qui se transforment, et à confronter ces différentes individualités forcées de cohabiter. Mon intérêt à travers la photographie est de me concentrer sur ce corps qui change et prend de nouveaux contours. Le corps se fait motifs et couleurs qui viennent se répéter dans des compositions nouvelles. Autonome, il suggère la recherche d’un signe marqueur de féminité ou de masculinité, bien que l’intention photographique fût de lui conférer une certaine neutralité.
Je souhaite proposer de porter un nouveau regard sur ce même corps qui se métamorphose et se dédouble continuellement. Un regard formel et non identitaire, qui ne tende pas à la reconnaissance mais à l’expérience d’une nouvelle représentation. Le corps photographié se joue d’un équilibre entre les genres ainsi qu’entre l’humain et l’inhumain. Les personnalités multiples qui sont suggérées sont à la fois figées par la prise de vue et en perpétuelles métamorphose. Cette bascule, cette rupture là, est le point majeur de cette série.
Diplômée en 2014 de l’École Supérieure d’Art et de Design de Marseille spécialisation photo, j’ai ensuite assisté le photographe Jasper White à Londres et menée le projet « Tour Eiffel», avant d’intégrer en 2015 l’École Nationale Supérieure de la Photographie de Arles, où j’ai obtenue un Master en «recherche et création» avec les Félicitations du jury. Après plusieurs expositions collectives, en 2016 mon travail a été projeté par les Voies Off aux Rencontres de la Photographie.
En 2017, j’ai remporté le Prix « 1ère édition photo » organisé par Tribew et Fisheye avec ma série «Traversée», j’ai été sélectionnée par Leica pour couvrir la première semaine des Rencontres de la Photographie à Arles, et exposer quotidiennement mon travail dans la « Leica room » au cours de la manifestation, puis j’ai fais partie des coups de coeur de l’ANI au festival «VISA pour l’image» à Perpignan (2017 et 2018). J’ai ensuite sillonné une partie des États-Unis avec une vidéaste, dans le cadre d’un nouveau projet personnel, qui a à son tour fait l’objet d’une Carte Blanche par Leica.
En 2018 j’ai également fais plusieurs expositions collectives ainsi que de nouvelle carte blanche avec Leica, puis j’ai remporter un concours avec Accorhotel, ce qui me permet de les représenter au niveau européen. Je suis actuellement en train de préparer un projet sur les Drag queens à New York.
Mes principales préoccupations tournent autour du corps, de la représentation de soi et de l’articialité qui parfois l’accompagne. Je m’intéresse au monde étrange de l’apparence et je tends à questionner la place du corps dans ce rapport entre un individu et son image. Comment se présente et se représente-t-il ? Quels choix de transformation faisons-nous et pourquoi? A quel point ces apparences que nous prenons ou que l’on nous impose viennent déterminer notre vie? Mes photographies jouent avec ces différents niveaux de représentations, et la couleur et les motifs me servent d’outils pour mieux mettre en images la construction de ces identités complexes.
Carte blanche Leica, ENSP, Arles.
WIP#18 - WORK IN PROGRESS, les rencontres de la photographie, Arles.
Dissidents - Festival Queer, Belle de Mai, Marseille.
Exposition des diplomés, Palais de l’Archevêché, Arles.
Fries From Desire, Collectif «Holy Market», galerie LA MARE, Lyon.
Carte Blanche Leica, «Leica room», Arles.
IMPRESSIONS, Arles.
WIP#17 - WORK IN PROGRESS, Les rencontres de la photographie, Arles.
La Nuit des Talents, Marseille.
4x6 - NON TITLE EVENT, galerie le Magasin de Jouet, Arles.
WIP#16 - WORK IN PROGRESS, Les rencontres de la photographie, Arles.
Festival Voies Off, Projection, Les rencontres de la photographie, Arles.
ELSTIR 30ème RDV des jeunes plasticiens, Saint-Raphaël.
Se jouant des codes du genre, la personne se créée une identité qui lui est propre sans tenir compte d’une quelconque identification pré-établie par la société, jouant alors selon ses propres règles. Se jouant des codes du genre, la...
L’ambiguïté du contexte dans lequel se trouve la personne nous renvoie à un genre non défini qui s’appuie sur un aller-retour entre le masculin et le féminin, mais sans faire de choix définitif, ce qui nous amène progressivement vers une certaine neutralité. L’ambiguïté du contexte dans lequel...
Cette image nous emmène dans une esthétique où muscles marqués et courbes capillaires s’entremêlent pour donner vie aux contours d’une forme hybride. L’élan de ce corps vers la lumière met en évidence l’intention de sortir de la norme et de se détacher des idées traditionnelles. Cette image nous emmène dans une...
L’image «Vortex» parle du rapport à la chair et aux blessures (mentales ou physiques) qu’elle peut subir lors d’une dysphorie de genre. Le message est d’être au plus près de son corps et de l’écouter pour ne pas se renfermer dans une identité que l’on nous a assigné au risque d’en être prisonnier. L’image «Vortex» parle du rapport à...
Le corps se dévoile sous plusieurs aspects, les plis de la peau se mêlent aux plis des tissus et nous proposent un mélange de chairs et de vêtements. Le visage n’est encore une fois pas ce qui importe, c’est le corps qui est mis à l’honneur. Le corps se dévoile sous plusieurs...
La fragmentation du corps utilisée par le cadrage dans cette image engendre un parallèle avec la fragmentation de l’identité qu’on peut retrouver chez un individu qui voudrait échapper au genre qu’on lui a conféré à la naissance. La fragmentation du corps utilisée...
L’image de par son titre «gender fluid» joue sur le statut des genres qu’elle se veut de rendre flou et incertain. Ce portrait énigmatique nous met face à un visage double où se mêlent différentes personnalités que chacun peut projeter selon ses envies. L’image de par son titre «gender...
L’eau brouille nos sens et met en échec la reconnaissance du corps, nous laissant alors seul maître de son identification. L’eau brouille nos sens et met en...
La prestance et la confiance que met en avant cette Drag Queen lors de ce portrait met en évidence le caractère dérisoire de la notion de genre. L’assurance dont elle fait preuve à se présenter en tant que femme met à mal la théorie d’un genre uniquement masculin ou féminin. La prestance et la confiance que met...
Le titre et le cadrage de cette image nous renvoient automatiquement au masque, on y découvre les bases du maquillage d’une Drag Queen qui paraît loin de l’image très féminine qu’on s’en fait, il nous ramène d’avantage à un maquillage de scène de théâtre et pose alors la notion de jeu. Le titre et le cadrage de cette image...
Samedi soir, dans l’arène de Mesquite au Texas, quelques heures avant le début du rodéo, je rencontre un Cowboy en pleine préparation. Il bande son bras droit, celui qui le tiendra de toute ses forces à la scelle de son cheval. Samedi soir, dans l’arène de Mesquite...
Cette image représente une double entrée qui sert de métaphore à l’identité de genre, un portail qui pourrait donner accès à un monde plus libre et plus simple, sans règles, contraintes ni jugements. Cette image représente une double...